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Dans l'attente fébrile d'une réalité en quête de sens, 

les lèvres murmurent des secrets colorés. 

L'univers se déchiffre en chiffres abstraits, 

énigmatiques émergences. 

Les contours s'estompent, révélant une empreinte éphémère,

un tableau abstrait signant le grand orage dans une goutte d'eau. 

Tout se mélange en douceur, 

c'est une suintante saveur éthérée dans l'éden de l'âme.

infini interconnecté, 

les grands hommes se sous-estiment dans l'héritage du pouvoir rocheux, 

voguant vers une chaude nuit étoilée entre tes doigts. 

Gardant le cap fugitif de la montagne sur la mer, tout est doux.

L'équation s'élabore dans la finesse, d'un degré fahrenheit

je contourne le miroir du désarroi.

Grand orage

Saveur goudron

Tu recouvres mes saveurs de goudron

Tu es omniprésent

Aucun vide ne subsiste à ton passage

Tu es partout

Dans les arbres, dans la terre

Dans le ciel, dans l'eau

Tu marques tout de ton empreinte 

Une gouvernance magnifique et tragique

Tu me prives du droit d'être autrement 

Je pleure souvent

Mais de joie

Car chaque pas est une célébration

Chaque instrument est une arme qui nous consume

C'est une science à part entière

Pour n'être qu'un grain de sable insignifiant

D'une puissance fabuleuse

C'est dans le carrosse du savoir

Que je suis l'idiot qui apprécie le génie

Et c'est devant tant de beauté

Sur la pointe de mes talons

Que je chante la violence de l'innocence.

Coincée

J’ai vu mon chien
Sentir la peur de sa propre merde.
C’est dans un canapé luxuriant 
que la joie de la joie embrasse le coussin,
herbe des prairies carbonisées 
Brûler sous la forme d'un cratère 
dans le sens du vent.
Obligé par ma façon d’être,
coincé dans un bocal.
Au travers du port lointain,
l'abysse te fait frémir,
Garde-fou de l’amour.
Tu es un poisson
Rempli de poison.
Ton anguille me rend
La vie impossible.
Grandissante bruyante 
Donne le rythme
de la cloche percussion.
Je roule sous la houle,
Dans ma voiture,
Toujours coincée
dans le fossé des maisons.

Glissée

Je n’ai jamais voulu souffrir,

Je n’ai jamais voulu mourir.

Puis-je me retourner et voir le monde coupé en morceaux ?

La pluie de paillettes tombe du ciel

Sur une terre désolée par la guerre.

Silence des corps inconnus,

Une vague courbe la beauté librement autorisée.

Je me penche puis me laisse glisser,

Lâche de mon adulte perdu dans ses valeurs.

J’essaie de reprendre mon souffle.

J’écoute la musique,

 Je vois ce chanteur, Libre.

La terre amoureuse De larmes et de sang,

Elle déplace un coup porté,

Une droite hasardeuse placée Sur mon muscle pétrifié.

Je reste debout, Absorbant tout.

Algorithme tourbillonnant sur ma cuisse tendue,

La pulsion secrète,

Un genou claqué au sol,

L’autre vibrant.

Ma nuit tombe, La lumière se tait.

Demain, Je regarde mon soleil Entre deux fenêtres,

Pour naître, Que toujours.

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